La prostitution étudiante à prendre "avec des pincettes" (selon Le Figaro)
Le syndicat SUD Etudiant sort un chiffre qui fait froid dans le dos : 40.000 étudiants se prostitueraient, la plupart des filles, entre deux deux cours à la fac.
Mais où celà donc ? En Chine, en Thaïlande, au Nigéria ou peut être encore dans quelque république bananière du Caucase ? Que nenni ! C'est en France que ça se passe, ici et maintenant, à Montpellier, Lyon, Lille, Paris...
Et c'est Le Figaro qui sort l'info (ben non, pas Libé).
Diantre et foutrecul ! Le journal de Serge Dassault, le marchand d'armes multimillionnaire qui professe un libéralisme débridé pour les autres tandis qu'il ne commerce qu'avec l'Etat, prendrait-il des libéralités avec le libéralisme ? Voire une distance critique ?
Nous n'irons pas jusque là.
Paupérisation des étudiants dûe à quoi ? "Des tensions sur le pouvoir d'achat des étudiants", nous dit-on. Comme ces choses là sont bien dites...
Marrant. Je croyais que l'indice des prix était stable en France, qu'il n'y avait pas de spéculation sur le prix du baril de pétrôle, que le chômage n'a jamais été aussi bas, que les retraites augmentaient, que les loyers... OK, j'arrête.
De même, il indique que selon l'Observatoire de la vie étudiante, "plus de 45 000 étudiants vivent aujourd'hui dans une situation de très grande pauvreté et 225 000 peinent à financer leurs études. Cela constitue un réservoir considérable de candidats prêts à tout pour gagner un peu d'argent".
Notez bien : tout est dans le "peut-être". La "précision" s'imposait, en effet.
"Sans parler de celles qui n'ont d'étudiantes que le statut. Durant l'année 2004, la brigade a ainsi démantelé un réseau où exerçaient de jeunes Marocaines, fausses étudiantes mais vraies prostituées. « Elles avaient toutes leur carte d'étudiante. Cela leur permettait surtout d'avoir un titre de séjour. Mais elles n'ont pas dû passer beaucoup de temps à la fac...»
Rien à voir, certainement, avec cette autre information du jour : Un jeune sur trois dans le monde est soit chômeur soit travailleur pauvre, selon le Bureau international du travail, qui s'alarme d'une hausse de 15% du taux de chômage des 15-24 ans en l'espace de 10 ans (in Le Nouvel Obs)
J'insiste, tout celà n'a rien à voir avec le libéralisme qui libère les individus.
Quelques dégâts collatéraux, alors ?
Mais où celà donc ? En Chine, en Thaïlande, au Nigéria ou peut être encore dans quelque république bananière du Caucase ? Que nenni ! C'est en France que ça se passe, ici et maintenant, à Montpellier, Lyon, Lille, Paris...
Et c'est Le Figaro qui sort l'info (ben non, pas Libé).
Diantre et foutrecul ! Le journal de Serge Dassault, le marchand d'armes multimillionnaire qui professe un libéralisme débridé pour les autres tandis qu'il ne commerce qu'avec l'Etat, prendrait-il des libéralités avec le libéralisme ? Voire une distance critique ?
Nous n'irons pas jusque là.
PAUPÉRISATION
Jean-Marc Philibert, l'auteur de l'article, nous indique que le chiffre est à prendre "avec des pincettes" (sur le nez ?). Toutefois il constate que le phénomène - bien réel - est une "conséquence de la paupérisation des étudiants, mais aussi d'une vision de plus en plus consumériste de la société".Paupérisation des étudiants dûe à quoi ? "Des tensions sur le pouvoir d'achat des étudiants", nous dit-on. Comme ces choses là sont bien dites...
Marrant. Je croyais que l'indice des prix était stable en France, qu'il n'y avait pas de spéculation sur le prix du baril de pétrôle, que le chômage n'a jamais été aussi bas, que les retraites augmentaient, que les loyers... OK, j'arrête.
De même, il indique que selon l'Observatoire de la vie étudiante, "plus de 45 000 étudiants vivent aujourd'hui dans une situation de très grande pauvreté et 225 000 peinent à financer leurs études. Cela constitue un réservoir considérable de candidats prêts à tout pour gagner un peu d'argent".
DE FAUSSES ÉTUDIANTES...
"PEUT-ÊTRE"
Mais enfin, il faut relativiser nous suggère Jean-Marc Philibert dans la conclusion de son papier : "Devant la forte demande, les arnaques aussi se sont multipliées. « Les fausses étudiantes sont peut-être encore plus nombreuses que les vraies », précise-t-on à la BRP (brigade de répression du proxénétisme)."PEUT-ÊTRE"
Notez bien : tout est dans le "peut-être". La "précision" s'imposait, en effet.
"Sans parler de celles qui n'ont d'étudiantes que le statut. Durant l'année 2004, la brigade a ainsi démantelé un réseau où exerçaient de jeunes Marocaines, fausses étudiantes mais vraies prostituées. « Elles avaient toutes leur carte d'étudiante. Cela leur permettait surtout d'avoir un titre de séjour. Mais elles n'ont pas dû passer beaucoup de temps à la fac...»
Ouf ! On a failli être inquiets. "C'est que des putes, alors", peut se rassurer le lecteur lambda du quotidien de M. Dassault.
Rien à voir, certainement, avec cette autre information du jour : Un jeune sur trois dans le monde est soit chômeur soit travailleur pauvre, selon le Bureau international du travail, qui s'alarme d'une hausse de 15% du taux de chômage des 15-24 ans en l'espace de 10 ans (in Le Nouvel Obs)
J'insiste, tout celà n'a rien à voir avec le libéralisme qui libère les individus.
Quelques dégâts collatéraux, alors ?